Du 12 janvier au 27 février, le cycle a proposé 66 séances de 1956 à 2021 (courts-métrages, longs-métrages, fictions, films expérimentaux, documentaires et animations), issues de tout le continent africain et de sa diaspora
La programmation, parrainée par Wole Soyinka, a été accueillie au Forum des Images, dans le 1er arrondissement de Paris.
Nature Rights est partenaire officielle du festival. L’association a eu l’immense opportunité de se présenter lors de la soirée de clôture, afin de mettre en commun les problématiques soulevées par les films avec celles des projets portés par Nature Rights, acteur de terrain en Guyane française.
Initié dans la saison Africa 2020, les sessions ont été accompagnées de discussions transversales, en présence d’artistes et d’intellectuel.le.s.
Ce cycle a parcouru les enjeux et les formes d’une cinématographie encore largement méconnue, permettant une immersion dans les dynamiques territoriales. Une opportunité de mobiliser le grand public autour de la question décoloniale, et mettre en lumière les problématiques des communautés locales.
Le dimanche 27 février, la projection du film « Faya Dayi » réalisé par la cinéaste Jessica Beshir a merveilleusement clôturé le festival. Ce film Éthiopien a remporté 3 prix, dont le Prix compétition internationale du festival Visions du Réel 2021.
Entre les murs de la ville fortifiée de Harar et les collines où la culture du khat, plante aux effets psycho-actifs, a remplacé celle du café, ce documentaire somptueux débute comme un conte, tissant les récits d’hommes et de femmes de la minorité Oromo. Il chemine de rituels soufis des anciens en addiction de père de famille, jusqu’aux centres urbains d’où la production est acheminée vers les marchés qui font vivre l’économie locale.Dans ce monde filmé comme un rêve, des adolescents tentent de gagner de quoi quitter leur région et se dessiner un avenir.
Un immense merci à Tigritudes pour ce partenariat riche en découvertes, et au Forum des images pour nous avoir accueilli.e.s !