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2006 Ama-zonia : l’Amazonie aux enchères!

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Voici l’idée farfelue qui valut la création de NatureRights…

L’Amazonie aux enchères !

Une loi brésilienne 11.284/06 approuvée le 2 mars 2006 par le président Lula prévoit d’octroyer des concessions payantes à des multinationales afin d’assurer l’exploitation « durable » des ressources naturelles de la forêt tropicale.

La seule mesure de précaution pour une exploitation «durable» réside dans un contrôle de la gestion forestière tous les trois ans!

5,8 millions d’hectares p/an sont grignotés par la culture du soja et les élevages bovins, soit l’équivalent de 1 terrain de football par seconde !

Au total, l’Amazonie brésilienne a perdu 16,3% de sa superficie forestière depuis 1970, soit 653.000 km2…

Cette loi tente de limiter les dégâts quant à la déforestation illégale en l’officialisant et assurant ainsi la rentabilité de l’exploitation forestière pour le gouvernement.

“le poumon de la planète”

Face à des impératifs économiques, le sort de la plus grande et la plus importante forêt pluviale du monde est incertain.

L’Amazonie a un rôle essentiel à jouer dans la régulation du climat et constitue un des rares «poumons» du monde qui fonctionne encore.    ATTENTION CE N’EST PAS VRAI CA

Un des principaux foyers de la biodiversité de la planète est remplacé par des systèmes agricoles simples (élevage bovin, soja transgénique!), qui restent la voie économique la plus rentable…

Et si on préservait tous un hectare de forêt vierge?

Les coûts de protection seraient divisés par des milliers voire des millions de citoyens qui aiment l’Amazonie et souhaitent la protéger.

Si l’Amazonie est un patrimoine naturel mondial et si c’est dans l’intérêt commun que de le préserver, alors il appartient à tous, et c’est du devoir de chacun, de le faire.

Ainsi tous, en qualité de citoyens du monde, pourraient participer à la protection du patrimoine écologique de l’humanité et assumer leurs devoirs vis-à-vis des générations futures.

Et si, au lieu de globaliser les ressources de la nature en cédant des baux d’exploitation aux multinationales, on globalisait la protection de la nature entre tous les citoyens du monde?

Ama zonia

Si chaque citoyen, chaque entreprise, éthique et responsable, pouvait participer à la préservation d’un ou plusieurs hectares de forêt vierge, en fonction de ses moyens et envies, et le placer sous l’égide d’une entité juridique internationale (structure associative, fondation, fédération d’associations et d’ ONG…) qui en assurerait la protection et la gestion durable…

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